Comment avez-vous intégré le volontariat international en entreprise au sein de MOBILITAS ?
En France, j’ai fait une école de commerce avec une partie du cursus en alternance chez Thalès. À l’époque, je devais mener un semestre d’études à l’étranger et j’ai vécu six mois à Shanghai. J’ai adoré cette expérience. À mon retour en France qui coïncidait avec la fin de mes études, j’ai cherché un poste pour pouvoir retourner en Asie. J’ai postulé dans diverses entreprises, dont MOBILITAS, qui m’a proposé un poste, mais en Afrique. Et ce fut une très belle découverte.
Où avez-vous débuté ?
J’ai été nommé en 2003 pour deux ans au Gabon en tant que V.I.E dans la filiale de Port-Gentil, où je m’occupais du management de six personnes. A 23 ans J’ai appris sur le terrain à prendre en main une équipe, à travailler avec elle et à gagner sa confiance. J’ai appris les techniques d’emballage et j’ai régulièrement effectué le travail de déménageur avec tout le monde. Cela m’a permis d’être respecté et que les deux années se déroulent du mieux possible. Et ça, personne ne peut l’apprendre sans y être confronté.
Et après ces deux années ?
Tout s’est enchaîné et a été très rythmé ! J’ai suivi le parcours traditionnel d’un V.I.E dans le groupe à l’époque. J’ai été envoyé comme directeur stagiaire pendant un an en Égypte, avant de faire un remplacement de trois mois au Cap Vert. Puis j’ai demandé à regagner l’Europe pour des raisons personnelles et j’ai exercé comme directeur adjoint de la filiale roumaine, avant d’être nommé directeur de l’entreprise en Ukraine en 2007.
Ce que vous aviez appris de votre V.I.E en Afrique vous a été utile lors de votre retour en Europe ?
Bien sûr. Avec le V.I.E, j’ai été au centre des affaires et j’ai appris tout ce que je pouvais apprendre à la fois du secteur du déménagement que du management. Au cours de mes études déjà, j’étais pressé de découvrir le terrain. Le V.I.E a été un tremplin pour ça. Je n’ai pas été déçu du voyage !
Quand êtes-vous retourné en Afrique ?
En 2008, j’ai été appelé pour être adjoint de Paul Massardier, alors directeur Afrique et DOM TOM en Afrique du Sud. Pendant deux à trois ans, j’ai parcouru 35 pays d’Afrique. J’ai découvert des endroits uniques, que je n’aurais jamais vus sans mon expérience chez MOBILITAS. J’ai également été impliqué dans l’ouverture de nouvelles filiales en Afrique, mais aussi à Dubaï, Abu Dhabi et dans les Caraïbes. Et en 2012, on m’a proposé de prendre la tête de l’Africa Desk à Cape Town. J’y suis depuis dix ans.
Depuis déjà 19 ans au sein du groupe diriez-vous que votre V.I.E a été une vraie opportunité de faire carrière au sein du Groupe ? Le conseilleriez-vous à un jeune actif ?
Sans aucun doute. À mon époque trouver un V.I.E en 2003 était rapide, car les demandes étaient moins nombreuses qu’aujourd’hui. Mais c’est un deal parfait pour tout le monde : pour le jeune qui sort d’école, il se retrouve directement avec une expérience stimulante à l’international, ce qui est rare en France. Et aussi pour l’entreprise c’est une bonne manière de détecter des talents et les faire grandir en même temps qu’elle, dans des contextes parfois très particuliers. Entrer chez MOBILITAS via le V.I.E est vraiment une opportunité, car la force du Groupe est de miser sur des profils et des personnalités, sans forcément avoir eu besoin de faire quatre MBA avant ! Si on souhaite vraiment faire une carrière à l’international, c’est le meilleur moyen d’y arriver avec des fonctions concrètes et formatrices.
Donner leur chance aux jeunes fait partie de l’ADN de MOBILITAS. En partenariat avec Business France, le Groupe soutient le Volontariat International en Entreprise (VIE). Au total, plus de 350 personnes ont déjà profité de ce dispositif. Pour en savoir plus sur le VIE, rendez-vous sur le site de Business France.